15 janvier 2018

Journée mondiale des migrants


Tout sauf moralisateur, le pape François a une nouvelle fois lancé, dimanche 14 janvier, un appel à l’hospitalité envers les immigrés, estimant que « le péché était de renoncer à la rencontre avec l’autre », à l’occasion de la 104e Journée mondiale des migrants et réfugiés.

« Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus-Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté, a déclaré le pape lors d’une messe solennelle célébrée dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Il n’est pas facile d’entrer dans la culture des autres, de se mettre à la place de personnes si différentes de nous, de comprendre leurs pensées et leurs expériences. »

« Ce n’est pas un péché d’avoir des doutes et des craintes. Le péché, c’est de laisser ces peurs déterminer nos réponses, conditionner nos choix, compromettre le respect et la générosité, alimenter la haine et le refus », a affirmé le pontife de 81 ans.

Pour Jorge Bergoglio, lui-même issu d’une famille d’émigrés italiens venus en Argentine, « nous renonçons souvent à rencontrer l’autre et nous élevons des barrières pour nous défendre ». « Les communautés locales ont parfois peur que les nouveaux arrivés perturbent l’ordre établi, “volent” quelque chose de ce que l’on a construit péniblement », a-t-il relevé.

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